La mère de l’adolescente aurait été complice des actes odieux commis au parloir et au sein de l’Unité de vie familiale de la maison d’arrêt.

Une partie des faits reprochés aurait été commis au sein de l’Unité de vie familiale de la prison. Un lieu où la personne détenue peut recevoir sa famille dans l’intimité.

S’ils sont avérés, les faits reprochés à Jean-Marie, un Avignonnais âgé de 39 ans, sont des plus odieux.

Sa belle-fille, alors âgée de 18 ans, a déposé plainte en mars 2014 pour dénoncer des viols subis depuis l’âge de 11 ans. La jeune fille expliquait avoir, sous la menace et les coups, subis les assauts sexuels du compagnon de sa mère. Des faits commis “à la maison” et “dans la voiture” lorsqu’il allait la chercher à l’école. Les abus sexuels se seraient poursuivis alors que Jean-Marie était détenu à la prison du Pontet dans le cadre d’autres affaires. La jeune fille expliquait ainsi avoir été violée lors de visites au parloir mais aussi de séjours au sein de l’Unité de vie familiale. L’UVF est un “appartement meublé, séparé de la détention où la personne détenue peut recevoir sa famille dans l’intimité”. L’unité est conçue “pour favoriser la responsabilisation de la personne détenue dans l’accueil de ses visiteurs”.

À l’occasion de ses séjours, sa mère, Sandrine, âgée de 40 ans, se positionnait de manière à masquer la vue aux surveillants. Lors d’une visite, une surveillante a intercepté dans un sac de linge plusieurs photos de la jeune fille nue que Sandrine souhaitait remettre à Jean-Marie.

Article à lire sur le site de La Provence: https://www.laprovence.com/article/edition-vaucluse/4202582/il-aurait-viole-sa-belle-fille-au-parloir-de-la-prison.html